Gestion & Finances

Voiture personnelle ou voiture de société : quelle est la meilleure formule ?

Dans le cadre d’une activité professionnelle, les déplacements jouent un rôle crucial dans le bon développement du business. Sauf qu’ils peuvent aussi être coûteux. Une question que peuvent alors se poser les dirigeants : est-il plus intéressant financièrement et fiscalement d’utiliser une voiture personnelle ou une voiture de société ? Nous tentons de vous donner des éléments de réponse à ce sujet.

Voiture de société: les déductions, seuls arguments valables

Les déplacements constituent une charge importante pour une entreprise, c’est pourquoi il convient d’évaluer le pour et le contre avant de choisir entre la voiture de société ou la voiture personnelle. Commençons par la voiture de société.

Un des principaux arguments qui poussent les dirigeants à s’y investir repose les déductions fiscales en jeu. En effet, la déduction de l’amortissement du véhicule sur les résultats imposables, est possible, de quoi permettre de récupérer une partie ou la totalité de la valeur de la voiture. En vérité, l’avantage de posséder un véhicule d’entreprise s’arrête là. Car même si la déduction sur le résultat imposable est envisageable, elle reste plafonner à 18 300 euros si l’automobile émet en dessous de 200g de CO2 au kilomètre et à 9900 euros si l’émission dépasse 200g CO2/km. Certes, les dépenses courantes comme l’achat du carburant, les cotisations d’assurance ou les frais d’entretien et de réparations sont aussi déductibles en totalité. Mais là encore, des conditions de déductibilité des charges sont à respecter pour pouvoir en profiter.

À cette fiscalité relativement pénalisante s’ajoute le paiement des taxes en tout genre. À commencer par la taxe sur les véhicules de société (TVS) s’élevant annuellement jusqu’à 8100 euros si l’automobile est émetteur de 300 g CO2/km par exemple.

Autre chose : à l’inverse de ce que l’on peut croire, la TVA n’est pas récupérable que ce soit sur les frais d’achat de la voiture ou sur les loyers dans le cadre d’un crédit-bail ou d’une location. La récupération n’est possible que sur les dépenses en carburant qui doit être du gazole, du GPL ou du superéthanol E85.

Véhicule personnel : plus simple et plus pratique

Dans ce contexte, un dirigeant peut être amené à se demander s’il n’est pas plus lucratif pour lui d’utiliser son véhicule personnel. Une alternative à envisager effectivement en début d’activité par exemple. Elle permet de bénéficier d’un remboursement des frais selon deux méthodes : les dépenses réelles ou les indemnités forfaitaires kilométriques. Avec la première solution, l’utilisateur est remboursé sur toutes ses charges : frais de carburant, amortissement de la voiture, primes d’assurances, dépenses en entretien et réparation. Et dans les deux cas, une déduction sur le bénéfice imposable est faisable sur toutes des dépenses.

Par contre, sachez que cette voiture particulière n’échappe pas à la TVS au niveau de l’entreprise. Cependant, un abattement de 15 000 euros est appliqué.

Enfin, si vous décidez de miser sur les indemnités forfaitaires kilométriques, faites attention d’estimer correctement les kilomètres à parcourir pour ne pas exploser le montant des frais kilométriques. Ces derniers sont déterminés selon un barème défini par l’administration fiscale.

Ajouter un commentaire

Poster un commentaire