Gestion & Finances

5 conseils pour gérer une micro-entreprise

Plus de 200 000 personnes sauten,t chaque année, le pas et lancent leur microentreprise. En France, ce régime est très avantageux dans la mesure où il permet de créer une activité indépendante avec des formalités très simples. Toutefois, pour que l’affaire fonctionne, le micro-entrepreneur a intérêt à bien gérer son entreprise en tenant compte de plusieurs règles et conseils qui lui sont bénéfiques.

1 – La facturation des clients

Une des formalités à ne jamais prendre à la légère dans la gestion d’une microentreprise concerne la facturation. La loi impose à chaque commerçant et prestataire de services de mettre en place une facture en bonne et due forme qui doit être éditée en deux exemplaires. Plusieurs mentions obligatoires doivent être retrouvées sur le document à savoir l’identité du professionnel et de son client, le numéro d’identification à la TVA, la date d’émission de la facture, son numéro ainsi que de la date de transaction. La facture doit également préciser des informations sur le service ou le produit, le coût de la TVA, les éventuelles réductions offertes ainsi que le montant total de la transaction. Au besoin, les conditions de paiement devront aussi être mentionnées. Pour les éventuels retards de paiement, il est nécessaire d’indiquer l’indemnité forfaitaire des frais de recouvrement, les pénalités ou l’escompte pour un paiement anticipé.

2 – La tenue du livre des recettes et du registre des achats

Un entrepreneur qui cherche à bien gérer une microentreprise doit impérativement tenir un registre des achats ainsi qu’un livre des recettes. Pour le registre des achats plus spécifiquement, il est surtout obligatoire dans le cadre d’une activité commerciale et consiste tout simplement à répertorier la liste des achats réalisés par l’entreprise. Pour chaque achat, le document doit stipuler le tiers concerné, le mode de règlement, la date de l’opération ainsi que les références des pièces justificatives comme les notes, les factures et autres tickets. Concernant le livre des recettes, son rôle est de retracer toutes les recettes générées par la vente d’un produit ou la réalisation de prestations de services. Le document précise le détail journalier des recettes, le montant des versements, l’identité des clients ainsi que le moyen de règlement des paiements. Il est possible de regrouper globalement les services rendus de façon journalière s’ils ne dépassent pas le montant de 76 euros.

3 – Ne jamais négliger la déclaration du chiffre d’affaires

Le fait de profiter de formalités allégées n’empêche pas un autoentrepreneur de devoir se plier à des règles strictes dans la gestion de son entreprise. Une d’entre elles consiste à déclarer les recettes encaissées sur la période écoulée de façon mensuelle ou trimestrielle. Cette déclaration est indispensable pour que l’administration puisse calculer les cotisations sociales que le dirigeant doit régler. Il est possible de l’effectuer en ligne sur les sites internet dédiés. Le paiement des charges fiscales et sociales peut également se faire via télérèglement.

4 – Souscrire à des assurances professionnelles

Une microentreprise n’est à l’abri d’aucun risque. Pour pouvoir se protéger, l’entrepreneur a intérêt à adhérer aux assurances professionnelles. S’il opère dans les domaines du bien-être et de la santé, de la construction et du BTP, du transport, du conseil financier, de l’intermédiation en assurance ou dans le sport, la culture et les loisirs, il doit obligatoirement disposer d’une assurance civile professionnelle. Les professionnels qui exercent dans le secteur du bâtiment doivent aussi disposer d’une garantie décennale tandis que ceux pratiquant un métier de la santé doivent avoir une assurance responsabilité civile médicale. Même si l’activité de l’entrepreneur l’exempte de prendre des assurances obligatoires, il peut sécuriser son business en souscrivant à des assurances pour les locaux et les matériels, des assurances de responsabilité civile professionnelle ou des assurances pour les produits.

5 – Savoir se faire accompagner

Pour que la microentreprise soit couronnée de succès, l’entrepreneur doit apprendre à éviter l’isolement. Il a intérêt à toujours se faire accompagner pour bien développer son business. En fonction de son profil et de son projet, il peut s’adresser à plusieurs organismes comme la Maison des professions libérales, la chambre de l’agriculture ou la chambre du commerce et de l’industrie. Il peut également se rapprocher du Pôle Emploi ou de la French Tech. Il existe également des organismes qui apportent des informations sociales, juridiques, administratives ou comptables aux entrepreneurs comme l’Agence pour la création d’entreprise (APCE) ou l’Union des autoentrepreneurs (UAE).

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